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L'expertise du cabinet-conseil New Deal
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17 mars 2010

DROIT DE REPONSE AU "BENINOIS LIBERE" DE OBA CHABI DENIS

Cabinet de l’Honorable Dénis OBA CHABI

Président du Groupe Parlementaire « Unité Nationale »

 

A

 

Monsieur le Directeur de Publication du quotidien « Le Béninois Libéré »


OBJET : Droit de réponse au sujet de votre parution du 08 mars 2010.

 

Monsieur le Directeur de Publication,

Il m’a été signalé que dans votre parution n°1003 du 08 mars 2010, vous titrez à la « Une » : « André Okounlola négocie la clé de Ouèssè pour Yayi ».

Cet article, si je m’en tenais à son titre, ne devait, a priori, soulever aucune polémique encore moins mon indignation.

[Mais à le lire de très près, la légèreté, la volonté manifeste de calomnier le disputent à l’incompétence professionnelle ou pour le moins à une absence délibérée de rigueur journalistique]*.

En effet, dès les premières lignes de votre article et ce déjà en première page,

( le procédé n’est pas anodin), vous affirmez : « …les rumeurs font état de ce que les populations Mahi menacent de tourner dos à Yayi »

Monsieur le Directeur de Publication,

Un quotidien qui se respecte est-il le réceptacle des rumeurs de badauds ? Un journaliste professionnel ne se doit-il pas de vérifier et de recouper les informations, pardon les rumeurs, dont il a connaissance ? Votre collaborateur qui répond au nom de Eric Djékpé a-t-il pris cette précaution élémentaire ? Non, il a versé dans la facilité d’être le porte-voix de propos non vérifiés, non recoupés.

Du coup, [je m’interroge si ce n’est pas fait à dessein ; si cet article n’est pas une « commande ».]*   Je me sens d’autant plus fondé à douter de sa rigueur journalistique qu’il affirme plus loin : « … non contentes de la marginalisation et du manque d’attention dont elles font l’objet de la part des députés Benoît Dègla, Oba Chabi Dénis […] avait décidé de sanctionner les FCBE en 2011. »

De qui, votre collaborateur tient-il ces informations ? L’article ne nous renseigne en rien sur une source crédible, se réfugiant derrière de prétendues populations à qui chacun peut faire dire tout et son contraire.

Ces méthodes n’honorent pas votre profession. La volonté de salir est manifeste. Le souci de calomnier transparaît entre vos lignes. Le parti pris est incontestablement la marque de cet article digne de brèves de comptoir, de conversations de bistrot.

Dois-je par ailleurs souligner le rôle d’apprenti sorcier de l’auteur de cet article ? Il affirme toujours dans son condensé en première page, je redis ici que le procédé n’est pas innocent, il est cousu de fil blanc. Il relève disais-je donc : « … il y a aussi le différend qui oppose les Mahi et les Nago. »

Sait-il que votre Code de déontologie interdit les écrits attentatoires à l’unité nationale ? L’ODEM en a appelé, dans une récente actualité, au sens des responsabilités des professionnels des média. Que Monsieur Eric Djékpé en prenne donc de la graine.

Monsieur le Directeur de Publication,

J’aurai pu citer à l’envie tous les mots blessants et surtout injurieux écrits sans discernement sous la plume de votre collaborateur. De qui parle-t-il quand il fait dire à Monsieur Okounlola André que des nains politiques l’empêchent de mobiliser les populations pour Yayi ? Qui vise-t-il quand il parle « d’apprentis sorciers, champions en intoxication et en médisance [qui] auraient décroché le titre de meilleurs intriguants » ?

Pour ma part, je ne me laisserai pas distraire dans ma passionnante mission de représenter et de défendre les intérêts de tous mes mandants à l’Assemblée Nationale. Pour votre gouverne, retenez que ceux qui ont acquis Ouèssè à Yayi Boni en 2006 se connaissent. Ils ne sont en rien impressionnés par les gesticulations maladroites des nouveaux venus à l’émergence !

 

Monsieur le Directeur de publication,

Votre journal n’est pas à son coup d’essai par vos attaques ad hominem. Il n’y a pas si longtemps, déjà au sujet du même André Okounlola, utilisant les mêmes procédés indignes, vous avez déjà affirmé sous la plume légère d’un certain Sidick Bagoudou que j’aurais été signataire de la constitution d’une commission d’enquête sur l’acquisition des machines agricoles et des essoucheuses. Ceci sans preuves malgré votre promesse jamais tenue à ce jour, de revenir sur le sujet.

Je ne redirai jamais assez que les méthodes de votre quotidien n’honorent pas votre profession. J’aurais pu vous répondre par le mépris. Mais il est des temps où la moutarde de la honte doit monter au nez. Si elle se refuse de monter par la persévérance dans l’erreur, les moyens légaux doivent être utilisés.

Je vous prie donc de publier ce droit de réponse dans les conditions prévues par les lois de notre République.

Dans l’attente, croyez, Monsieur le Directeur de publication, que je reste convaincu que force doit rester au professionnalisme. Mais je ne finirai pas ce droit de réponse sans vous soumettre cette phrase célèbre de F. MITTERRAND : « toutes les explications du mondes ne justifieront pas qu’on ait pu livrer l’honneur d’un homme aux chiens… »

Les chiens se reconnaîtront. Mon honneur quand à lui est sauf !

 

Fait à Cotonou le 15 Mars 2010.

 

Pour l’Honorable D.O.C et pour ordre

 

Le Directeur de Cabinet

* Ces passages n'ont pas été publiés dans le droit de réponse paru dans le N°1010 du Mercredi 17 Mars 2010, Page 5 du quotidien "Le Béninois Libéré".

 

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