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10 mai 2008

Compagnons africains de la libération

Ces compagnons africains du 8 mai 1945 vendredi 9 mai par Prince Pokou

Il y a eu bien des atrocités sur notre vieux continent africain depuis la seconde guerre mondiale. Des attentats, des tueries, des guerres de libération, des combats pour l’indépendance, des guerres civiles et des conflits militaires. Il y eu même des génocides comme au Rwanda et des folies obscurantistes comme l’apartheid. Aujourd’hui même, au Darfour, aux confins du Tchad et du Soudan s’organise encore un funeste crime contre l’humain. Néanmoins, en ce jour de 8 mai, heureux anniversaire de la victoire contre la barbarie nazie, je ne peux m’empêcher de repenser avec une immense gratitude au sacrifice de nos anciens qui contribuèrent à la victoire des alliés contre l’armée en déroute du Führer allemand Adolf Hitler. Ces compagnons africains, partis de l’Oubangui-Chari, qu’après la guerre, le Général de Gaulle consacrera comme seul pays « Compagnon de la Libération ». Ces valeureux soldats d’Afrique Centrale, de Brazzaville, capitale de la France Libre qui d’ailleurs rejoignirent les bataillons de marche. Je repense avec émotion au regretté Sénateur Maurice Bayrou, lui aussi compagnon de la libération qui les encadra. D’autres tirailleurs guinéens ou sénégalais, algériens ou marocains les rejoignirent et formèrent les valeureuses troupes de Leclerc et de sa 2ème DB, ainsi que la première armée du Maréchal de Lattre de Tasigny. En Afrique du Nord, en Corse, en Italie, à Monte Cassino, puis en Provence, dans la vallée du Rhône et dans les neiges d’Alsace et de Forêt Noire, nos héros africains combattirent vaillamment auprès des Français et des alliés anglo-américains et boutèrent les barbares nazis jusqu’à Berchtes Gaten et Berlin. Que les jeunes se souviennent, comme nous tous. Honneur soit rendu, en ce 8 mai, à nos valeureux combattants. Pour autant, le combat contre le fanatisme, l’horreur et la barbarie n’est jamais fini, frères et soeurs d’Afrique, gageons que cette année le Kaïser SarkocO de France, plutôt que de se les rouler sur le yacht de Bolloré ne manquera pas d’exalter la mémoire de tous nos frères tombés pour la défense de la liberté contre les fous nazis et les thuriféraires de Hitler et Mussolini. En guise d’espoir et d’optimisme, enseignons à nos enfants que l’amour et le courage sont plus fort que toutes les haines et autre forme de racisme. A nous de faire vivre cette belle formule de l’africain Saint-Augustin : « La mesure d’aimer est d’aimer sans mesure ».

SAS PRINCE POKOU

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