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L'expertise du cabinet-conseil New Deal
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3 juillet 2009

SASSOU NGUESSO OU LE POUVOIR A VIE !

Denis Sassou Nguesso en route vers le pouvoir à vie
                           

      

      

   

   

   


Denis Sassou Nguesso revient au pouvoir au Congo en 1997 après en avoir chassé Pascal Lissouba (George Mulala/Reuters).

Le 12 juillet, les Congolais auront à choisir entre « les chemins de l'avenir », le programme politique de Denis Sassou Nguesso (DSN), candidat à sa propre succession, et ceux de douze de ses concurrents. Un remake de ce qui s'est passé lors de la présidentielle de 1997 et bien avant, c'est-à-dire une élection en trompe-l'œil puisque, déjà, celui qui veut rempiler est « sûr » de l'emporter.

Certes, ce n'est pas une nouveauté en Afrique : très rarement un président organise des élections pour les perdre. Si actuellement le Niger est dans une zone de turbulences politiques de par le « je m'en foutisme » de Mamadou Tandja, ailleurs on essaie d'y mettre la forme avec toutefois la même finalité : l'ardant désir de durer au pouvoir. C'est vrai qu'au Niger, où les fondements de la démocratie sont solidement ancrés, le scénario huilé n'a pas fonctionné, mais presque partout sur le continent il a fait Florès.

A la demande populaire…

D'abord le tenant du pouvoir suprême suscite chez ses affidés des marches et des meetings à l'occasion desquels on le supplie « de se représenter » afin de maintenir la paix, la sécurité et la prospérité, bref la stabilité. Ensuite ce dernier, après de faux atermoiements et un suspense feint, se décide en fin de compte à donner une suite favorable à la volonté du peuple. Un scrutin est alors organisé, lequel consacre la victoire du chef sortant et le tour est joué.

Celui qui a assuré un bref intérim à la présidence congolaise après l'assassinat du président Marien Ngouabi en 1977 connaît tellement les rouages qu'il ne se fait jamais de souci lorsqu'a lieu ce genre de scrutin majeur dont l'issue est souvent connue d'avance. Sauf en 1992 où sa clairvoyance a été prise au dépourvu, car il fut battu par Pascal Lissouba. Mais on connaît la suite, puisque, plus tard, une meurtrière guerre civile favorisa le retour de l'enfant terrible d'Oyo par les… urnes en 1997.

C'est ainsi que la veille du décès officiel de son gendre et ami Omar Bongo Ondimba (OBO), président du Gabon, soit le 6 juin 2009, DSN officialisait à Brazzavillle sa candidature en se fondant sur les ardents vœux de ses ouailles et le postulat qu'il a encore « des services à rendre au peuple ».

A dix jours de cette présidentielle, même avec douze adversaires dont bon nombre lui doivent ce qu'ils sont aujourd'hui, le chef de l'Etat congolais affiche déjà sa certitude que ce sera une promenade de santé. Excepté Mathias Dzon, ex-grand argentier de Sassou, et le général Ngouélondélé, ancien chef de la sécurité, tous s'avèrent des comparses. Surtout que des figures qui pouvaient peser sur cette élection tels Christophe Moukouéké et Ange Edouard Poungui sont hors jeu de par la volonté de la Cour constitutionnelle !

Le pouvoir à vie pas mort

Le cas DSN met encore en lumière le fait que le pouvoir à vie a encore de beaux jours devant lui en Afrique. Un observateur avisé faisait remarquer que le prix Ibrahim Mo, le fondateur de Celtel (aujourd'hui Zain), qui récompense par des millions les chefs d'Etat qui acceptent de partir volontairement, échoirait toujours à la zone australe africaine (le cas Chissano du Mozambique est un exemple) ; mais difficilement à un président de l'Afrique de l'Ouest ou centrale, tant l'alternance y est rarissime. Peut-être qu'il sera, un jour, démenti par le Ghana, le Mali, le Sénégal… ou le Burkina. Ne désespérons pas !

Pour le moment, et en vrai chef Mbochi, DSN s'apprête à étrenner pour la énième fois ce pouvoir qu'il n'a jamais véritablement quitté depuis la mort d'un certain capitaine N'Gouabi.

Photo :  Denis Sassou Nguesso revient au pouvoir au Congo en 1997 après en avoir chassé Pascal Lissouba (George Mulala/Reuters).

   

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Commentaires
K
COMMENT LE PRESIDENT SASSOU QUI A DES CAPACITES DE CHANGER NOTRE PAYS EN TRAVAILLANT BIEN ET EN DONNANT DU TRAVAIL A SON PEUPLE NE FAIT RIEN ! SASSOU DOT CHANGER ET ECARTE SES MINISTRES ETERNELS POUR DONNER LA CHANCE AUX JEUNES ET ARRETER D'AVEUGLER LA POPULATION QUI SOUFFRE DEJA ET QUI VIT AVEC DES DIFFICULTES . SASOU EST AML ENTOURE ET CESONT SES MINISTRES QUI FONT DU MAL AU PEUPLE LUI peut faire quelque chose pour notre pays mais doit travailler pour donnerle travail aux jeunes
K
SASSOU EST UN HOMME QUI SERA PUNIR PAR DIEU BIENTOT CAR IL CONTINUE A FAIRE DE MAL AUX GENS ET NE PENSE QU'A LUI ET SON ENTOURAGE (SES ENFANTS ET SES PROCHES COMME OKEMBA ,SES FILLES ET AUTRES ) mais DIEU TE PUNIR SASSOU . QUI SAVAIT UN JOUR TU VAS PERDRE TA FILLE AU GABON SASSOU ! TU DOIS CHANGER SASSOU SINON DIEU TE CONNAIT DEJA ET LES CONGOLAIS TE CONNAISSENT BIEN PAR TES ACTES DE NEPOTISTES ET DE VOLEURS DE BIENS PUBLICS EN FRNACE ET AU PAYS ; AUSSI TU VENDS NOTRE PAYS AUX CHINOIS SASSOU ; CEUX QUI TE SOUTIENNENT SONT BIEN CONNUS PAR LES CONGOLAIS TU SERAS ARRETE ET TU DOIS REMBOURSER TOUT CE QUE TU AS VOLE SASSOU ;
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